ENFANT ROI, ENFANT « POUR MOI », ENFANT PROIE

Evolution de la place de l'enfant et de sa parole, et répercussions lors de séparations conflictuelles.

Depuis le début du siècle dernier, et plus particulièrement depuis quelques décennies, l’enfant occupe une place de plus en plus centrale. Une nouvelle figure a progressivement vu le jour : celle de « l’Enfant-roi », qui ne supporterait plus les frustrations, voudrait tout immédiatement, dont les parents tenteraient de satisfaire les exigences et éviter les souffrances. À y réfléchir, cette figure n’est-elle pas partiellement une réplique de l’adulte contemporain, qui …

Les attentes des parents / justiciables (Mons, « Le Lien Parental, Atout? Prix? », 27/10/2011)

à l’attention des intervenants du judiciaire et autres de l’après séparation parentale la Conférence du Jeune Barreau de MONS et la Commission Jeunesse de MONS organisent une après-midi Conférence consacrée au débat relatif aux questions de comment agir et quelles solutions envisager face aux troubles dans le lien/la relation/le contact parents-enfants, et ce tant d’un […]

« Mes parents se séparent : et moi alors ? » – Ciney, 14/10/2011, 13h

à l’attention des professionnels des secteurs judiciaire et médico-psycho-social La Commission de Coordination de l’aide aux enfants victimes de maltraitance de l’arrondissement judiciaire de Dinant a le plaisir de vous convier à une conférence-débat sur le thème Mes Parents se séparent : et moi alors ? de la séparation « ordinaire » à l’aliénation parentale Orateurs : […]

Floreffe, 4 octobre, 20h : séparations parentales et place de l’enfant

ouvert à tous, et spécialement à l’attention des parents : Conférence à Floreffe le 4 octobre : affiche, infos pratiques voir aussi Centre culturel de Floreffe Atelier des parents (la Ligue des Familles séparations parentales : quelle ‘juste place’ pour l’enfant ? par Olivier Limet voir aussi Centre culturel de Floreffe Atelier des parents (la […]

L’enfant doit-il être entendu par le juge dans les séparations parentales débattues en justice ?

En amont de la détermination des modalités pratiques d’une éventuelle audition de l’enfant par le juge lors de la séparation de ses parents, portée en justice, il y a lieu d’aborder le questionnement politique, et éthique qui, en Belgique, reste en cette année 2011 à l’ordre du jour alors que se dessine la probable mise en place d’un tribunal de la famille : faut-il entendre l’enfant en justice, ou plus précisément, faut-il inviter systématiquement l’enfant à être entendu par le juge dans les séparations parentales débattues en justice ?

Cette question renvoie aux « droits de l’enfant » – formés de droits à vocation d’autonomie et d’émancipation d’une part, et de droits à vocation de protection d’autre part – tels que formalisés le 20 novembre 1989 par la Convention des droits de l’enfant (CDE). On l’aura compris, l’emplacement du curseur des droits de l’enfant sur l’axe autonomie-protection ne fait pas l’unanimité, et c’est notamment le cas en ce qui concerne la place de la parole de l’enfant en justice dans les débats qui opposent ses parents à propos des modalités de son hébergement. Y a-t-il lieu de permettre à l’enfant de participer davantage à l’élaboration de la décision dont il sera le premier destinataire, notamment en lui donnant la parole devant le juge, garantissant « à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité » ? Ou au contraire, y a-t-il lieu de protéger l’enfant, tout intelligent et autonome qu’il puisse être, des effets négatifs ou pervers de son audition par le juge ?