Séparations parentales : quelle ‘juste place’ pour l’enfant ? (La Voulte, Ardèche, 22/02/2013)

Séparations parentales : quelle ‘juste place’ pour l’enfant ?

Intervention d’Olivier Limet, à la demande de la MJC de La Voulte (Ardèche)

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Dans la majorité des séparations, des recompositions, ou nouvelles configurations familiales, les parents arrivent à se mettre à peu près d’accord sur ce qui leur paraît le plus important pour leur(s) famille(s), et le plus adéquat pour les besoins et dans l’intérêt de leurs enfants, au prix parfois de certains renoncements.

Lorsque les situations sont très conflictuelles, c’est souvent au nom de l’intérêt de l'enfant que se justifient les positions des parents, et des intervenants professionnels le cas échéant. Parfois l’intérêt de l’enfant sert d’alibi ou de justification à des positions plus ou moins radicales, au risque de s’éloigner d’une attention sereine à l’enfant et à ses besoins. Dans des situations plus extrêmes, il arrive que les enfants soient instrumentalisés, manipulés (consciemment ou pas).

Comment comprendre ces mécanismes ? Sur quels principes se basent les principaux courants de pensée contemporains en matière familiale ? Comment naviguer avec intelligence en tenant compte de ces courants et des écueils qu’ils provoquent ? Quelle ‘juste place’ pour l’enfant dans la multitude des repères parfois divergents ?

L'intervention, qui s’appuiera notamment sur des scénettes construites à partir de témoignages – et sur un peu d’humour aussi, constituera une prise de recul. Elle sera l’occasion :

  • de mieux cerner (et donc de pouvoir mieux prendre en compte) ce qui a amené notre société à connaître plus de séparations, voir se développer de nouvelles formes de familles, ressentir plus de difficultés à se voir imposer une décision en tant qu’individus, accorder plus de considération pour l’enfant, pour son intérêt et ses besoins, prendre plus en considération l’égalité entre les parents ;
  • de pointer certains effets de ces évolutions ;
  • d’identifier, entre autres à partir d’exemples, des signaux d’alerte, tant chez les adultes (y compris chez soi-même) que chez les enfants ;
  • de poser quelques balises en vue d’accorder une « juste place » à l’enfant vivant une transition familiale.

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