« Mes parents se séparent : et moi alors ? » – Ciney, 14/10/2011, 13h

à l’attention des professionnels des secteurs judiciaire et médico-psycho-social La Commission de Coordination de l’aide aux enfants victimes de maltraitance de l’arrondissement judiciaire de Dinant a le plaisir de vous convier à une conférence-débat sur le thème Mes Parents se séparent : et moi alors ? de la séparation « ordinaire » à l’aliénation parentale Orateurs : […]

L’enfant doit-il être entendu par le juge dans les séparations parentales débattues en justice ?

En amont de la détermination des modalités pratiques d’une éventuelle audition de l’enfant par le juge lors de la séparation de ses parents, portée en justice, il y a lieu d’aborder le questionnement politique, et éthique qui, en Belgique, reste en cette année 2011 à l’ordre du jour alors que se dessine la probable mise en place d’un tribunal de la famille : faut-il entendre l’enfant en justice, ou plus précisément, faut-il inviter systématiquement l’enfant à être entendu par le juge dans les séparations parentales débattues en justice ?

Cette question renvoie aux « droits de l’enfant » – formés de droits à vocation d’autonomie et d’émancipation d’une part, et de droits à vocation de protection d’autre part – tels que formalisés le 20 novembre 1989 par la Convention des droits de l’enfant (CDE). On l’aura compris, l’emplacement du curseur des droits de l’enfant sur l’axe autonomie-protection ne fait pas l’unanimité, et c’est notamment le cas en ce qui concerne la place de la parole de l’enfant en justice dans les débats qui opposent ses parents à propos des modalités de son hébergement. Y a-t-il lieu de permettre à l’enfant de participer davantage à l’élaboration de la décision dont il sera le premier destinataire, notamment en lui donnant la parole devant le juge, garantissant « à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité » ? Ou au contraire, y a-t-il lieu de protéger l’enfant, tout intelligent et autonome qu’il puisse être, des effets négatifs ou pervers de son audition par le juge ?

L’enfant doit-il être entendu par le juge dans les séparations parentales débattues en justice ? Genève, 28/5/2011

Intervention d’Olivier Limet à Genève, dans le cadre du 5ème Colloque international de l’AIFI « Familles et séparations : la question de l’enfant ». Lire l’article publié en lien avec cette intervention L’intervenant mettra en évidence l’influence de courants de pensée sur cette question normative, du fait de leur influence sur l’équilibre entre les droits […]

Séparations parentales : quelle ‘juste place’ pour l’enfant ? 1er mars 2011, Andenne

Conférence-débat par Olivier Limet Auteur de « Parents séparés : contraints à l’accord ? » avec Françoise Berlaimont Modératrice, journaliste à la RTBF Affiche conférence Andenne Construite tant sur des scénettes issues de témoignages, que sur une prise de recul à propos d’évolutions au sein de notre société (connaître plus de séparations, ressentir plus de difficultés à […]

Séparations parentales : faut-il entendre l’enfant en justice ?

Faut-il systématiquement inviter l’enfant à être entendu par le juge dans les séparations parentales débattues en justice ?

Les séparations se sont multipliées, les rôles mères / pères et femmes / hommes ont évolué vers plus d’égalité, les formes d’autorité se
sont transformées, la place de l’enfant est devenue de plus en plus centrale. Comment considérer la parole de l’enfant dans les
séparations parentales ? Quelle place lui est accordée ? Avec quels bénéfices et dérives possibles ?

Quelques autres interventions d’Olivier Limet

Cette formation se déroule le 17 mars 2020 au Grand Duché de Luxembourg, et est organisée par Arcus-Focus Sur le thème « Séparations et reconfigurations familiales, quelle « juste’ place pour l’enfant ?       La formation permettra une prise de hauteur sur la place de l’enfant dans les séparations parentales et les reconfigurations familiales. Mieux […]

De l’idéal de la coparentalité aux modalités pratiques : quels écueils ?

Vers une meilleure compréhension des principes qui sous-tendent les interventions auprès des parents séparés

Cet article a pour première finalité de déconstruire, d’un point de vue sociohistorique, les principes qui semblent être devenus des évidences lorsqu’il est question de parents en conflit : l’intérêt de l’enfant, la coparentalité, l’égalité parentale, ou encore des slogans tels que « le parental survit au conjugal ». Sa deuxième finalité est de montrer en quoi ces principes sont avant tout des idéaux promus comme des modes de pensée (tels l’égalité parentale) – si pas comme des idéologies – en vue de soutenir la résolution de conflits parentaux, plus que des modalités systématiquement applicables aux situations concrètes (telles l’hébergement égalitaire). Sa troisième et dernière finalité consiste à illustrer par quelques exemples des situations concrètes pour lesquelles ce qui précède pose question, particulièrement quand les représentations individuelles, imprégnées des histoires singulières, sont exacerbées par la situation de crise.

Parents séparés : contraints à l’accord ?

Une analyse à partir de la loi de 2006 sur l’hébergement égalitaire : contexte, discours et pratiques du judiciaire face à la non-représentation d'enfants

De nombreuses décisions judiciaires concernant l’hébergement des enfants après séparation parentale ne sont pas respectées par un parent, ceci entraînant parfois la rupture du lien entre un parent et ses enfants. Si le pouvoir judiciaire ne fait pas systématiquement appliquer ses décisions, serait-ce entre autres parce que le juge se trouve aujourd’hui plus dans une posture d’accompagnement et de consensus que d’imposition ?
La première partie révèle les évolutions socio-historiques et législatives qui déterminent le terreau dans lequel se joue la difficile articulation entre les exigences de justice et l’idéal d’un accord négocié dans le cadre d’un divorce dédramatisé. En parallèle avec l’évolution du droit, la promotion du « divorce réussi » et du « parental qui survit au conjugal » s’inscrirait dans cette mutation du modèle culturel, avec pour visée de tenter de pacifier les conflits.
La seconde partie consiste en une analyse, réalisée à partir d’entretiens menés auprès d’intervenants de l’après séparation parentale, des discours de ces intervenants à propos de thèmes développés dans la partie théorique, tels l’intérêt de l’enfant, la coparentalité, l’égalité parentale …